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Démarrer son activité

Se lancer en freelance: 5 étapes essentielles à ne pas louper

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Pour celles qui connaissent mon blog, vous savez que j’ai pour habitude de donner des conseils concrets et qui peuvent être facilement mis en place, même par une débutante. Hors de question pour moi de vous donner des conseils vagues ou inutiles du style: « trouver ses motivations », ou « commencer à capitaliser » ; comme on peut trouver sur certains blogs. Je considère que si vous lisez mon article c’est que vous êtes à la recherche de réponses, et pas de branlette intellectuelle, avec quelques termes techniques par-ci par-là, juste histoire de montrer je ne sais quoi ! Je veux que vous ayez des réponses et que mes méthodes vous soient simples à mettre en place. C’est facile, les méthodes que je vous donne c’est des méthodes que j’ai testé ou que d’autres ont testé et qui ont fonctionné. Dans cet article, je vais vous donner des étapes SIMPLES à mettre en place pour démarrer votre activité de freelance et vous générer un revenu stable.

Vous cherchez à démarrer un petit business, mais n’avez pas assez d’argent pour vous lancer ?! Pas d’économies ? Pas la possibilité de vous faire financer par un organisme bancaire ? Pourtant il vous faudrait juste un petit coup de pousse ! Imaginez pouvoir enfin lancer ce projet de business dont vous rêvez tant. Comment ? Grâce au coup de pouce d’un organisme reconnu d’utilité publique. Il est spécialisé dans le financement de petits projets d’entreprises. Cette aide peut aller de 500€ à 10 000€. Je vous aide à obtenir ce coup de pouce. M’aider à obtenir ce financement !

1. Commercer par vous immatriculer

Avant que vous criiez à l’arnaque, je vais vous expliquer pourquoi je vous donne ce conseil-là. Il sera pas valable pour toutes, mais je me devais de vous le donner quand même. Car combien de filles viennent me voir et me disent: « Xavier, je me suis pas encore lancée, mais j’attends mon premier contrat et là c’est sûr que je m’immatriculerai direct après ! ». Et je vais être franc avec vous, c’est la pire méthode que vous ayez pour commencer, Pourquoi ? Car vous n’allez jamais vraiment démarrer. Et entre nous, si vous ne vous êtes pas immatriculée, c’est que vous ne souhaitez pas fondamentalement vous lancer en tant que freelance et êtes à la recherche de raisons pour ne pas le faire au fond de vous … Le problème c’est que vous allez en trouver des raisons en n’étant pas immatriculée et vous risquez d’abandonner encore plus vite que si vous aviez fait toutes vos démarches et que vous vous étiez engagée un peu plus. C’est ce qu’on appelle le biais de cohérence. Ce principe veut que moins vous vous êtes engagée dans une voie et moins vous y avez mis d’effort ; ben moins vous aurez la volonté de continuer dans cette même voie, si vous y rencontrez quelques petites difficultés. Donc engagez-vous en commençant par vous immatriculer, et vous verrez que vous aurez plus de volonté et de motivation en sachant que vous avez pris le temps de faire toutes ces démarches.

2. Ne pas hésiter à être salariée à mi-temps

Si y’a une chose qu’on vous dit jamais, c’est que c’est pas une mauvaise chose d’être salariée à côté de votre activité freelance. Beaucoup d’entre vous êtes même des salariées qui hésitent à se lancer en tant que freelance. Mais qu’est-ce qui vous empêche de bosser sur votre activité tout en étant salariée. Y’a même des femmes qui passent toute leur carrière à exercer ces deux activités et on les appelle les slasheuses. Oubliez tout ce qu’on vous a dit avant: que vous n’aurez pas le temps de faire les deux ; que c’est compliqué ; que c’est mort d’avance. Ceux qui le disent parlent pour eux, maintenant, on vit dans un monde ou vous pouvez faire ce que vous avez envie, du moment où vous y mettez l’effort. Pensez juste à en parler avant à votre employeur. Le but d’être salariée à côté c’est pas de vous reposer sur vos lauriers et de moins bosser sur vos activités. Mais c’est juste de vous permettre de réinvestir l’argent que vous allez gagner la première année. Pour les novices, à quoi ça va vous servir de réinvestir l’argent que vous gagnez. Ca va vous permettre en premier d’avoir une petite trésorerie. Si vous souhaitez vivre de votre activité, je vous conseille d’en avoir une. Ne faites pas comme moi au début, car c’est déjà assez compliqué de gagner de l’argent, ne vous ajoutez pas de difficultés inutiles en liquidant tout votre chiffre d’affaires dans des dépenses imprévues ou une mauvaise gestion de vos flux financiers. Ensuite, le fait d’investir, vous permettra de vous acheter les outils nécessaires, et même d’attirer de nouveaux contrats avec de la publicité ou des moyens qui vous permettront d’accélérer la croissance de votre activité. Car quoi de plus déprimant que de gagner les mêmes sommes chaque mois pendant des années sans pouvoir alimenter plus le compte de votre activité et respirer un peu plus quoi. Ensuite, votre activité salariée vous permettra d’avoir des breaks dans les moments difficiles que vous allez rencontrer la première année (et même de vous payer des vacances avec votre revenu de salariée) chose qui ne sera pas spécialement possible au départ avec votre revenu de freelance.

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3. Créer des offres simples et efficaces

L’offre ! L’offre ! Et encore l’offre ! J’en parle dans plusieurs de mes articles, je vous apprends même comment créer des offres efficaces dans mon bouquin que j’ai présenté dans l’encadré bleu au début de l’article. Mais l’offre c’est la « secret sauce », qui vous permettra de convaincre simplement vos clients en faisant moins d’efforts que vos concurrentes. Une offre bien faite ne se vend pas toute seule mais presque. Une offre bien faite correspond tellement à ce que recherche vos clients qu’ils ne se verront faire appel à personne d’autre que vous: car ils auront l’impression que vous seule les comprenez. Une offre bien faite attire aussi le bouche-à-oreille, qui pour moi est un outil qui permet même à une débutante, maladroite en vente de faire une vente confortable. Je peux vous le garantir, car j’ai le souvenir d’une offre qui représentait 70% de ventes. Les clients, je savais qu’elle correspondait exactement à ce qu’ils recherchaient et qu’à la fin de notre discussion, ben c’était une vente qui était à la clé. Je précise que mes offres étaient au-dessus de mes concurrents niveau tarifs, mais j’avais pas de difficultés à en vendre. Je vais pas vous apprendre comment créer des offres simples et efficaces ici, car comme j’ai dit, j’ai suffisamment de ressources sur le blog ou mon livre, ou je donne mes méthodes pour y arriver. Mais je vais vous indiquer un élément qui va vous aider, c’est discutez avec vos clients potentiels. C’est eux qui vous payeront, donc c’est leur avis qui doit vous intéresser. Prenez le temps de ne pas juste démarcher des clients, mais discutez avec eux, posez-leur des questions sur eux-mêmes les problèmes qu’ils rencontrent, vous en dégagerez des tendances. Créez vos offres à partir de leurs besoins et supprimez tout ce qui n’est pas nécessaire dans vos offres. Elles doivent être simples et composées de quelques éléments qui matchent les besoins directs de vos clients.

4. Démarcher même quand vous avez des missions

C’est pas parce que ce mois-ci vous avez des missions, qu’il faut arrêter de démarcher. En tant que freelance, vous êtes une entrepreneuse. Et une entrepreneuse doit constamment anticiper le coup d’après. Croyez-moi les filles, ça vous portera préjudice si vous ne prévoyez pas le « après ». Vous avez une ou deux missions pour le mois, continuez de démarcher de nouveaux clients, car vous ne savez pas à quelle sauce vous allez être mangée dans un, deux ou même trois mois. En tant qu’entrepreneuse, vous savez même pas où vous serez dans quatre mois. Vous avez sûrement fait des prévisions, mais la réalité est toujours différente des prévisions. C’est pour ça qu’il faut que vous anticipiez et que vous ne cessiez jamais de démarcher de nouveaux clients. Peu importe si vous êtes débordée de travail, vous déléguerez certaines missions ou ferez appel à une stagiaire. Mais vaut mieux trop que pas assez. Et la pire connerie que vous fassiez, et que j’ai faite dans le passé (oui j’ai fait toutes les merdes possible et imaginable), c’est de ne pas rechercher de nouvelles missions, car vous êtes satisfaite de celles que vous avez. C’est une connerie sans nom. Car rappelez-vous, il vaut mieux avoir un chiffre d’affaires supérieur à vos attentes et donc avoir une trésorerie qui vous permettra de respirer et pouvoir réinvestir une partie de cet argent, que d’être ric-rac tous les mois, car vous vous contenté du minimum au niveau missions et CA.

5. Demander conseils et vous former

C’est évidemment un conseil qui est valable tout au long de la vie de votre entreprise. Mais il est d’autant plus valable au début, car vous démarrez votre activité et ne savez pas spécialement ce que vous devez faire. Entre nous, vous n’allez pas savoir ce que vous faites pendant un long moment, après le début de votre activité. Et c’est pas un drame, car dans l’entreprenariat on apprend en pratiquant et en faisant des erreurs. Mais si vous pouvez éviter au maximum les erreurs évitables et qui vous coûtent du temps et de l’argent, pourquoi refuser ? C’est déjà un bon point que vous ayez décidé de vous informer en lisant mon article. Mais je vous invite à aller plus loin en demandant conseil aux freelances qui exercent depuis plus longtemps que vous. Vous pouvez les rencontrez sur les réseaux, Instagram en particulier. Allez sur les hashtags en rapport avec votre domaine d’activité et posez simplement des questions à quelques profils qui vous inspirent. Ils vont pas vous manger je vous le garantit. Et comme je le dis tout le temps, je suis dispo pour répondre à vos questions ou vous répondre en profondeur. Je mange pas non plus, donc pas de panique. J’essaierai de faire appel à mon expérience de freelance, ou aux filles que j’ai aidé si vraiment j’ai pas la réponse à votre question ou que je peux pas vous accompagner personnellement. Comme on dit, celui qui croit tout connaître fonce droit dans le mur. Je me remets d’ailleurs très souvent en question et j’essaie d’apprendre constamment en lisant en me formant. On sait jamais, les choses peuvent changer (votre situation financière ou même les technologies utilisées dans votre domaine d’activité). Ne pas se remettre en question c’est se priver de la capacité à rebondir le jour où il le faudra. Alors ne vous contentez pas du savoir que vous avez et de vos connaissances et apprenez constamment.